L'InfoLac no. 6 (20 mai 2010)

Salutations à tous les membres de l’ACLL et aux résidents du lac Légaré,

Il y a longtemps que nous avons eu la chance de vous parler directement. L’hiver est terminé (sauf exception) et la première année complète de l’ACLL s’achève. Le temps des comptes rendus est arrivé. Effectuons ensemble le survol de cette année riche en développements.

Le bilan 2009-2010

Le conseil d’administration de l’ACLL présentait à ses membres au printemps 2009 un plan d’action visant à énoncer et hiérarchiser les objectifs de l’association à court, moyen et long terme.

Ce plan était divisé en différentes sphères d’activités : les volets politique, économique, administratif, social et environnemental. Bientôt arrivés à la fin de notre première année d’activité complète, il est temps pour nous de vous dresser un bilan sommaire de l’année, tout en vous indiquant vers quels projets nous nous dirigeons. Bien que n’ayant pu suivre à la lettre la réalisation de ce plan, comme la création de plusieurs comités, force est d’admettre que plusieurs objectifs sous-jacents ont été atteints.

Communications

Nous avions besoin d’un moyen pour communiquer avec nos membres et pour ce faire, nous avons développé l’Infolac que vous avez reçu régulièrement jusqu’au mois d’août 2009. Bien que son format et son contenu aient été appréciés par plusieurs d’entre vous, le temps de développement, de production et de distribution de chaque « livraison » était devenu trop lourd pour les personnes impliquées. Il a été décidé au courant de l’automne de suspendre la production de notre petite gazette.

Membres, comités et politique

Ensuite, au cours de la dernière année, l’association a vu le nombre de ses membres cotisant passer d’une trentaine à un peu plus de 40. Il est important que ce nombre augmente ou à tout le moins se maintienne pour que les rentrées d’argent à l’association se poursuivent. Sans cet argent, l’association n’aura plus les moyens de réaliser ses différents projets.

Nous avions aussi comme objectif de cibler différents groupes auxquels nous trouvions important de participer, que ce soit comme interlocuteurs ou observateurs. Nous avons donc maintenant un de nos membres sur deux comités de la municipalité, soit le comité d’urbanisme de la ville et celui de l’Association des lacs de Saint-Colomban. De plus, le directeur de l’urbanisme et de l’environnement de Saint-Colomban est maintenant le contact officiel de l’ACLL avec la municipalité. Un dialogue fréquent et constructif est donc en cours avec les instances de la ville. Parallèlement, nous avons demandé et obtenu de petites subventions pour la réalisation de différents projets dont nous parlerons plus loin.

Environnement

Concernant l’état de santé du lac, il semble avoir ralenti sa détérioration au cours de la dernière année. Ralenti, mais pas arrêté. Un grand nombre d’installations sanitaires autour du lac se sont améliorées en 2009, l’avancée des nénuphars n’a pas été aussi spectaculaire l’été dernier et aucune contre-indication de baignade n’a été émise. D’autres tests de la municipalité indiquent aussi que l’état du lac est moins préoccupant que chez certains de nos voisins des autres lacs de Saint-Colomban. « Moins » préoccupant ne veut pas dire de ne rien faire. Dans cette optique, le conseil d’administration de l’ACLL était curieux de voir quels seraient les effets annoncés comme « positifs » (meilleure oxygénation, diminution des algues et de la végétation, etc.) au sujet de l’utilisation d’un rocher-aérateur. N’ayant pas les moyens d’en acquérir un (les coûts dépassant les 1000$), quelques-uns de nos membres se sont cotisés pour acheter un tel appareil, et en ont ensuite fait don à l’association. L’ACLL a de son côté payé pour son installation et défraie depuis les coûts en électricité de son utilisation. Ayant été connecté l’automne dernier, et ayant fonctionné tout l’hiver (selon les recommandations du fabricant) l’objectif est de le laisser travailler durant un an complet afin de voir les effets qu’il aura produits (positifs, négatifs ou nuls). Ainsi, nous pourrons prendre une décision éclairée sur la suite à donner à ce projet. Arrêterons-nous le test, essaierons-nous d’acquérir d’autres de ces rochers grâce à des subventions ? Seul l’avenir le dira !

Social

Pour le volet social de nos activités, l’ACLL a tenu trois rencontres avec ses membres en 2009 : l’assemblée annuelle, un BBQ suivi d’une concertation des membres sur les orientations à donner à l’association et finalement une grande journée festive avec des jeux pour les enfants, une épluchette de blé d’Inde, une conférence sur la santé du lac et un rallye de plantation sur les berges du lac. Cette journée devait se dérouler sur les berges du lac, mais la température incertaine nous a obligés à migrer vers la salle communautaire face à la rue Lalande sur Côte St-Paul. Malgré tout, une trentaine de personnes, des plus jeunes aux plus âgées ont beaucoup appréciés leur journée. D’ailleurs, nous vous remercions pour vos commentaires. Les encouragements sont une très grande source de motivation.

Pour la dernière portion de cette activité, nous avons reçu une petite subvention du conseil municipal afin d’acquérir les arbres (indigènes à la région) que nous avons plantés chez la grande majorité des riverains du lac. La réponse à vraiment été positive de la part de ceux qui étaient présents chez eux en cette journée pluvieuse. Ce qui n’a diminué ni l’ardeur ni l’enthousiasme de nos planteurs d’arbres bénévoles ! Bilan : une quarantaine d’arbres plantés sur les rives de plus de 80% des résidences visées.

Et la suite…

L’ACLL , ses administrateurs et ses membres auront une année 2010-2011 très importante. Importante puisque le succès et la survie de l’ACLL pourrait en dépendre. La participation des membres et des résidants aux activités de l’ACLL est indéniable, ce qui est une des raisons d’exister de notre association. Mais l’organisation de ces activités et la gestion annuelle de l’ACLL demande beaucoup d’implication d’un très petit groupe de bénévoles. Nous, administrateurs de l’ACLL, avons à cœur notre qualité de vie et celle de nos voisins autour du lac. Toutefois, il nous devient difficile, sans support et relève de nos pairs, de donner avec autant de régularité notre temps personnel. Nous avons tous des vies, des familles et des activités en dehors de l’ACLL. Nous donnons avec plaisir du temps afin que vous puissiez jouir davantage et pour longtemps de votre milieu de vie. Mais il est important d’avoir une rotation au sein des personnes impliquées pour éviter un épuisement généralisé des forces de notre organisation. Ajoutons même que depuis le début des démarches pour repartir une association pour le lac Légaré en 2008, seules les 5 ou 6 mêmes personnes ont constamment donné de leur temps.

Pour la survie de l’ACLL, il est impératif de garder et de trouver rapidement de nouveaux administrateurs. Pour ce faire, des mesures d’allègement de l’administration de l’association ont été votées. Moins de rencontres, moins d’activités, moins de projets donc moins de temps de préparation. Moins de projets mais de plus grande envergure que ceux déjà réalisés seront étudiés et développés en 2010. L’un d’entre eux, un type de bassin de rétention des sédiments et des contaminants pourrait se réaliser conjointement avec l’Association des lacs de Saint-Colomban et la municipalité. Une année charnière donc, année où plus que jamais chacun de vous pourra faire une différence sur son milieu de vie.

Au plaisir de vous voir à notre assemblée annuelle.

Guillaume Laliberté

Président de l’ACLL en mai 2010