Acceuil Infolac InfoLac InfoLac no. 3

L'InfoLac no. 3 (12 mars 2009)

Salutation à tous nos membres et aux résidants du lac Légaré.

Infolac, même si nous annoncions sa publication de façon trimestrielle. Que voulez-vous, il semble que l’ACLL déborde de projets et nous ne pouvions attendre avant de vous impliquer davantage dans leur développement.

Depuis la dernière parution, plusieurs nouveaux membres ce sont greffer à notre association. Nous leur souhaitons la plus cordiale des bienvenues. Nous avons aussi reçu plusieurs commentaires par courriel et par la poste. Je tiens à vous en remercier puisque ces messages d’appui sont très stimulants pour nous. Il semble d’ailleurs que certains d’entre vous ais bien reçu notre invitation à s’impliquer dans diverses activités. Nous contacterons personnellement les personnes concernées en temps et lieu.

L’évolution annoncée de l’Infolac commence dès aujourd’hui avec l’instauration de certains articles ou rubriques. Notons l’ajout de Xavier-Antoine Lalande à l’équipe de l’Infolac. Éventuellement, nous pourrons aussi publier les articles de plusieurs de nos membres.

Alors, bonne lecture à tous !

 Guillaume Laliberté

Président du C.A. en mars 2009

N.B. N’hésitez pas à nous écrire pour nous communiquer vos commentaires et suggestions.

 


Inspection des fausses septique

Par l’équipe de l’ACLL

La municipalité de St-Colomban a enclenchée à l’été 2008 des vérifications sanitaires pour les résidences de lacs de son territoire, dont les lacs Légaré, l’Heureux et Capri. Cette première phase de vérification concernait les fausses septiques des résidences riveraines. Après vérification auprès des instances concernées, 23 des 46 fausses inspectées ont été classées dossier « C ». Ce qui veut dire qu’elles étaient ou désuètes ou mal situé. Les personnes concernées ont reçu un avis par la poste et ont jusqu’au mois de juin 2009 pour se conformer.

L’ACLL est heureuse de constater que la municipalité s’implique au niveau de l’amélioration de la santé des lacs en utilisant les leviers à sa disposition. Par contre, étant en majorité propriétaire de nos terrains, nous appréhendons que certains d’entre-nous aient des difficultés à financer de tel travaux. Nous invitons d’ailleurs ceux qui auraient des complications à ce niveau à nous contacter. L’ACLL pourra s’impliquer auprès de la municipalité afin de trouver un terrain d’entente.

La phase II des inspections se poursuivra à l’été 2009, et englobera encore quelques lacs de St-Colomban. Gardons à l’esprit que ces efforts sont faits pour améliorer notre environnement immédiat.


Le brassage printanier et l’eutrophisation des lacs

Par Xavier-Antoine Lalande

La vie reprendra bientôt son cours. Avec la fonte des neiges, le lac Légaré, comme tous les autres, subira un brassage printanier de ses eaux. Progressivement, l’eau, grâce aux rayons du soleil, se réchauffera en surface pour atteindre 4°C. À cette température, les molécules H2O atteindront leur densité maximale. Par leur poids, elles seront entraînées vers le fond du lac, remplaçant, sous forme d’échange, celles qui à 6°C s’y trouvent déjà. Il s’effectuera alors un mélange vertical de l’eau du lac. Ce processus fait parti du phénomène de stratification thermique qui est vital pour la survie du lac Légaré. C’est aussi lors de cette période de l’année que l’oxygénation de l’eau est la plus importante. Sans cette variation, vous constateriez une eutrophisation très rapide du lac Légaré.

L’eutrophisation se caractérise par une présence trop importante des nutriments dans un lac, amenant une croissance accrue des algues et des plantes aquatiques. Vous constatez annuellement ce phénomène en juillet et août dans la partie Nord-est du lac Légaré par l’accumulation grossière des nymphoides peltata (petit nénuphar). Cette plante envahit notamment les eaux caractérisées par l’absence de courant. Selon le Global Analysis Species Database, les seuls moyens de s’en départir reposent sur l’action humaine et l’emploi d’herbicides. Par contre beaucoup de moyens préventifs peuvent être mis en œuvre.

L’eutrophisation est principalement causée par l’apport d’azote et de phosphore dans le lac, provenant surtout du déversement des eaux usées domestiques non-traitées. La multiplication des plantes aquatiques chamboule, par leur présence, la quantité d’oxygène présente dans l’eau. Ce qui laisse toute la place aux organismes vivant ayant besoin d’oxygène pour opérer, comme les bactéries chargées de la décomposition des tissus morts provenant des animaux et des végétaux.

Afin d’atténuer l’eutrophisation, quelques solutions peuvent être envisagées pour le printemps 2009. Parmi celles-ci, il y a le réaménagement des berges avec des végétaux rustiques et indigènes. Voici une brève liste de végétaux suggérés, mais sur lesquels vous devrez quand même vous informer. Equisetum hyemale (Prêle d’hiver) : Zone 3, Vivace 0.9 à 1.5m. Carex buchananii (Laiche buchananii) : Zone 3, Vivace, 100cm. Iris Versicolor : Zone 3, Vivace 0.5 à 0.9m. Lobelia Cardinalis (Lobélie cardinal) : Zone 3, Vivace 0.8 à 1m.


Énoncé de mission de l’ACLL

 

« Dans une approche de collaboration avec les résidants de la région du lac Légaré, nous visons l’amélioration de la qualité de vie des citoyens ; le mieux-être de notre environnement physique et écologique ainsi que la préservation et l’amélioration du milieu naturel du lac Légaré. »